23 mars 2013
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12:29
Contrairement à mes habitudes je relates les notes de degustations d'un ami avec qui je partage mes degustations.
Pour la petite histoire, vin ouvert lors d'une soirée mercredi proche de l'imbuvable presentant un aspect volatile et reduit terrible malgres deux heures d'ouverture en bouteille puis
1/2h de carafe. J'ai rebouche la bouteille et confiée cette derniere à mon hate qui le lendemain degustait avec le rapporteur des notes qui vont suivre. Jajouterai heureux que tu es adoré et je
reste perplexe sur les bouteilles fermées ou reduites du domaine que j'ai jugé hativement.
Ainsi Nico me fit cette note de degustation :
Déflorons le suspense tout de suite pour le premier rouge qui va tout simplement monter sur le "podium" de mes plus belles émotion vinique : le nez jaillit du verre avec une intensité, d'une
complexité et surtout d'une précision folle...la mure sauvage, de fugaces notes de fumée, la ronce avec de superbes notes d'embrun et de bord de mer (la belle marée) ouvrent le bal puis la
superbe rose fraiche arrive accompagné des agrumes confites (le citron, l'écorce d'orange), la café froid, quelques notes de graphites...Ça s'en va et çà revient...Un nez dantesque, d'une
profondeur abyssale et difficile à décrire tellement il ne cesse d'évoluer.
En bouche l'attaque est juste sublime de demie corps mais avec une densité exceptionnelle. Qui plus est le vin est ultra précis, ultra sculpté, d'une immense pureté mais alors que cette sensation d'encadrement est incroyable la bouche reste ultra caressante, une plume....l'impression d'avoir un coeur de fruit qui palpite à l'intérieur de la bouche tout en donnant un sentiment chirurgical.... C'est un plus d'une fraicheur hors norme et le vin donne l'impression de ne jamais disparaitre en bouche par se finale. A ce moment là de la dégustation une petite larme m'a trahie : je vis un grand moment d'émotion, je touche le nirvana, je chiale littéralement devant mon verre (et je suis pas encore bourré ). Vous l'avez compris ce Pommard "les vignots" 1999 du Domaine Leroy mérite la note ultime : 20/20 (bouteille bu en presque "double aveugle"*
En bouche l'attaque est juste sublime de demie corps mais avec une densité exceptionnelle. Qui plus est le vin est ultra précis, ultra sculpté, d'une immense pureté mais alors que cette sensation d'encadrement est incroyable la bouche reste ultra caressante, une plume....l'impression d'avoir un coeur de fruit qui palpite à l'intérieur de la bouche tout en donnant un sentiment chirurgical.... C'est un plus d'une fraicheur hors norme et le vin donne l'impression de ne jamais disparaitre en bouche par se finale. A ce moment là de la dégustation une petite larme m'a trahie : je vis un grand moment d'émotion, je touche le nirvana, je chiale littéralement devant mon verre (et je suis pas encore bourré ). Vous l'avez compris ce Pommard "les vignots" 1999 du Domaine Leroy mérite la note ultime : 20/20 (bouteille bu en presque "double aveugle"*
Petite anecdote pour ce vin : en fait la personne qui me sert ce vin me dit en être le contributeur...et je connais sa cave. Je sens que je bois un vin ultime mais en fait il est pas possible
qu'il puisse me servir un des domaines qui me vient en tête (DRC, Leroy...) et là çà me fait tilt : en fait la veille il a déjà fait une dégustation avec un ami commun et cet ami commun m'a
raconté qu'ils avaient ouvert à cette occasion un Leroy qui était imbuvable et qui a failli partir à l'évier...je comprends donc à ce moment là ce que je bois (je savais qu'ils avaient faillit
jeter un pommard de chez Leroy), la fameuse bouteille...
Je bois donc une bouteille ouvert depuis la veille sur laquelle 2 verres ont été tirés...un pinot donc aéré (et largement) plus de 24 heures !!!
Je bois donc une bouteille ouvert depuis la veille sur laquelle 2 verres ont été tirés...un pinot donc aéré (et largement) plus de 24 heures !!!